JEUDI 10 Février 2022 à 20HOO en-ligne
Jean Pierre Meyran, suit les chemins chamaniques Huichol depuis plus de vingt ans, et Amazonien depuis presque autant. Il a reçu en Amazonie le nom de Xhaakõmani, et a été autorisé par les gardiens de ces traditions puissantes à transmettre les rituels essentiels. Chanteur de formation, il s’est vite aperçu que le chant tient une grande place dans les guérisons proposées, particulièrement en Amazonie, et a reçu les enseignements précis à ce sujet, ainsi que sur le chemin des plantes sacrées. Il pratique aussi des Temazcales (Hutte à sudation dans la façon mexicaine) depuis de nombreuses années, et a toujours autant de plaisir à les conduire.
Il est donc très heureux de pouvoir partager et transmettre aujourd’hui le fruit de son expérience, et de faire circuler la sagesse et les chemins de guérison contenus dans ces traditions, en l’adaptant au monde moderne en forte évolution. Il est souvent dit que le Chamane « parle » avec les « esprits », puisqu’une des définitions les plus courantes et les plus « neutres » du chamane est « celui (ou celle) qui est intermédiaire, ambassadeur (ambassadrice) entre les mondes invisibles et notre monde visible ». Voilà qui est merveilleux, exaltant, voilà qui répond au matérialisme désespérant de notre époque ! Car les « esprits », n’est-ce pas, ne sauraient être que doux, bienveillants, et remplis d’amour. Erreur fatale et funeste ! Dans le monde des « esprits », il y a de tout, et ce monde-là est autant polarisé en « sombre » et « lumineux » que tout le vivant. Le (ou la) Chamane « parle » avec les esprits, certes, mais lesquels ?
L’objet de cette conférence est ainsi d’éclaircir quelques notions souvent mélangées, au sujet du ce fameux « monde des esprits », et de préciser les différents « étages » qui le constituent : il y a des esprits très sombres, d’autres très lumineux, des esprits animaux, végétaux élémentaux, et d’autres d’une autre nature… Bref, de quoi ou de qui parle-t-on ?
Quelques illusions sont ainsi, parfois, à défaire.
